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Hollande appelle l'ONU à éviter le "chaos" en Syrie

François Hollande s'exprimait en marge d'un déplacement dans le Gers, au moment où l'armée syrienne donnait l'assaut à Alep, deuxième ville de Syrie et enjeu crucial du conflit.

Le Monde avec AFP et Reuters

Publié le 28 juillet 2012 à 18h30, modifié le 28 juillet 2012 à 19h06

Temps de Lecture 2 min.

François Hollande a appelé samedi 28 juillet le Conseil de sécurité de l'Onu à intervenir "le plus rapidement possible" pour empêcher que la Syrie ne sombre dans "le chaos" et la "guerre civile". Il s'exprimait en marge d'un déplacement dans le Gers, au moment où l'armée syrienne donnait l'assaut dans les secteurs tenus par les insurgés à Alep, deuxième ville de Syrie et enjeu crucial du conflit.

Le président français s'est adressé tout particulièrement à la Russie et à la Chine, qui se sont jusqu'ici opposées à tout projet de résolution condamnant le régime de Damas.

"Le régime de Bachar al Assad sait qu'il est condamné et donc il va utiliser la force jusqu'au bout. Le rôle des pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU, c'est d'intervenir le plus rapidement possible", a-t-il déclaré. "Je m'adresse une fois encore à la Russie et à la Chine pour qu'elles prennent en considération que ça sera le chaos et la guerre civile si Bachar al Assad n'est pas à un moment empêché", a-t-il ajouté, appelant de ses voeux la constitution d'un gouvernement de transition en Syrie.

Plusieurs pays occidentaux et l'ONU avaient exprimé leur inquiétude face à la perspective de cet assaut, Washington évoquant la possibilité d'un nouveau "massacre", Paris craignant de "nouvelles tueries".

MOSCOU REFUSE TOUTE INSPECTION DE SES NAVIRES

La Russie semble pour l'heure peu encline à se ranger aux côtés de Paris et Washington. Moscou a averti samedi qu'elle ne coopérerait pas à la mise en oeuvre d'une nouvelle série de sanctions de l'Union européenne contre la Syrie et qu'elle n'accepterait aucune inspection des ses navires.

La Russie avait condamné mercredi les nouvelles sanctions imposées lundi par l'UE à la Syrie, les qualifiant de "blocus". Ces mesures comprennent notamment de nouveaux gels d'avoirs, ainsi que l'obligation de contrôle des navires et aéronefs soupçonnés de transporter des armes à destination du régime de Damas.

Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a tout de même averti samedi qu'une "tragédie" menaçait à Alep, mais il a aussitôt ajouté qu'il n'était pas "réaliste" d'escompter que le gouvernement syrien reste les bras croisés alors que des rebelles armés occupent les grandes villes.

"Nous sommes en train de persuader le gouvernement qu'il doit faire de premiers gestes", a déclaré le ministre. Mais "comment peut-on espérer que dans une telle situation le gouvernement puisse simplement se résigner et dire 'd'accord, je me suis trompé. Venez et renversez-moi, changez le régime'", s'est interrogé M. Lavrov.

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Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), plus de 20 000 personnes, dont près de 14 000 civils, ont été tuées dans les violences en Syrie depuis le début de la révolte contre le régime du président Bachar al-Assad en mars 2011.

Le Monde avec AFP et Reuters

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